LES PEDALES DE GROSSE CAISSE

Comment trouver pédale à son pied ?

Simple, technologique, nerveuse et rapide ou plutôt lourde et puissante, la pédale de grosse caisse demeure un élément fondamental pour le batteur, mais il n’est pas toujours aisé de choisir la « bonne ». Avec un très beau panel en cette année 2016, Batmag s’est penché sur la question et tente de répondre à ce qui peut sembler un véritable casse-tête… pour ne pas dire casse-pied !

Tama Camco
Tama Camco
Ludwig Atlas
Ludwig Atlas
Yamaha FP8500
Yamaha FP8500
Axis
Axis
Trick
Trick

Trick /Axis
On peut aisément constater à quel point ces pédales futuristes, sorties depuis quelques années déjà, ont pu influencer le marché actuel.
Le Direct Drive est à la mode, mais attention, il pourra ne pas convenir à toutes les techniques ou à toutes les attentes.

Une offre diversifiée…

Comme une paire de baguettes
Pour réaliser ce dossier,­­­­­ nous avons pris le temps d’interviewer Régis Bravi, vendeur spécialisé dans les cymbales et les accessoires à la Baguetterie Paris, et c’est sans hésiter qu’il a comparé le choix d’une pédale (ou d’une double pédale), à celui d’une paire de baguettes. Le ressenti demeure en effet fondamental ! Tout comme il semble évident de privilégier la sensation éprouvée lorsqu’on manie une baguette, pour la pédale, celle éprouvée sous le pied doit également primer. Certes, nous avons tous tendance à vouloir utiliser la même pédale que notre idole, voire à privilégier la dernière marque à la mode, au top de la technologie, ou celle que l’on affectionne tout particulièrement par habitude, mais lorsqu’on y réfléchit bien, ce type de démarche est aussi vain que d’endosser le costume de Spiderman ou celui de James Bond… Ces gars-là nous font rêver, mais ils n’ont pas forcément les mêmes pouvoirs que nous, ne poursuivent pas forcément les mêmes buts, et tout simplement, leurs mensurations ne sont pas forcément les nôtres ! Revenons à notre pédale de grosse caisse. A quoi sert-elle avant tout ? À répondre à un besoin spécifique ou généraliste. Il faut donc bien comprendre que certaines conviendront mieux à certaines frappes « naturelles » des uns ou des autres (assise, poids de la jambe, souplesse de la cheville…) ou à des techniques spécifiques et parfois très différentes (talon posé ou levé). Certaines semelles seront pensées pour des tailles de pieds plus ou moins grandes et la place ou l’absence de la « talonnette » a en outre son importance, en particulier pour poser le talon. Certains modèles ont été conçus pour un type de jeu (rapide ou, au contraire, avec plus « d’inertie » et de poids dans chaque coup…), d’autres se montreront idéales pour un autre (puissant, léger, souple, direct…). Pour résumer, même s’il existe pas mal de pédales généralistes, rares sont celles qui répondent réellement à toutes les demandes ou qui conviennent à 100% à tous les pieds ou toutes les techniques. Chacun pourra bien entendu s’adapter et un bon batteur s’accommodera globalement de l’une ou de l’autre, mais comme pour une paire de baguettes, l’idéal reste de bien essayer, en fermant les yeux, pour ne privilégier que le ressenti. Pour ceux qui souhaitent vraiment creuser un peu l’histoire, pourquoi ne pas prendre le temps d’effectuer plusieurs réglages avec 3 ou 4 modèles ? Car quelques modifications essentielles (tension du ressort, inclinaison de la batte, hauteur de la semelle…) par rapport à la configuration d’usine peuvent radicalement modifier la première impression, en particulier avec certaines pédales qui proposent aujourd’hui de nombreuses options de réglages. Comme le formule très bien Régis Bravi dans la vidéo qui complète ce dossier, l’important reste avant tout de se faire plaisir en trouvant pédale à son pied !

Plaquée au sol ou pas ?
Les années 2000 ont vu arriver de façon quasi systématique une plaque stabilisatrice pour certains modèles milieu et haut de gamme. Aujourd’hui, on compte sur le bout des doigts les pédales qui n’en sont pas équipées. Elle a effectivement pour vertu de faire bloc et de maintenir la pédale bien plaquée au sol, tout en la rendant beaucoup plus difficilement transportable, car plus lourde et impossible à plier (sauf pour la Perfect Balance Sonor). Cette plaque possède également une vertu « silencieuse », les tiges ou la jonction entre la semelle et la talonnette pouvant éventuellement générer des bruits ou vibrations sous un jeu musclé. D’où l’appellation « pro » parfois encore attribuée aux modèles affublés d’une plaque, pour la Ludwig Atlas, par exemple. Sous cette plaque, on trouve le plus souvent un velcro qui maintien la pédale complètement collée au tapis… On aime ou pas, mais dans tous les cas, c’est efficace
et rien ne bouge !

De la bonne came !
La forme de la came, cet axe plus ou moins arrondi sur lequel s’accroche la courroie ou la chaîne qui relie la semelle avec la batte, modifie radicalement la sensation de la course et de l’action globale de la pédale. Pour faire court, plus la came est arrondie, avec un angle peu marqué de la chaîne ou de la courroie (même avec un réglage assez vers l’arrière de l’angle de la batte), plus on aura une sensation d’allers et retours « naturels », avec un contrôle facilité, idéal par exemple pour un jeu talon posé ou pour alterner les deux techniques. A l’inverse, plus la came se montre “aiguë”, “échancrée”, avec un axe raccourci et un angle prononcé de la chaîne ou de la courroie, plus on aura une sensation de vitesse, voire de puissance (encore plus si la batte est réglée très en arrière), avec des coups répétés plus difficiles à contrôler… eh oui, ça va vite ! Les amateurs de nervosité iront effectivement chercher les modèles de cames les plus « anguleux », mais cela demande déjà une bonne technique, avec un abord de préférence en talon levé. Les fabricants ont bien compris ce phénomène, notamment Pearl, qui a eu la bonne idée de proposer 4 types de cames différentes avec le modèle Eliminator. Bien entendu, la came ne rentre pas en compte pour les systèmes Direct Drive, qui possèdent justement cette spécificité bien à part de n’avoir ni came, ni chaîne, ni courroie.

Chaîne, courroie, Direct Drive ?
Moderne ou vintage ?
Depuis la célèbre Camco (parfaitement rééditée par Tama), à laquelle Elvin Jones avait fait ajouter une chaîne à la fin des années 1960 (pour limiter la casse sous son pied ravageur !), la majorité des pédales de grosse caisse sont actuellement équipées d’une ou deux chaînes (parallèles). La courroie (ou lanière, autrefois en cuir, aujourd’hui proposée en matière composite), qui équipe par exemple la Jojo Mayer, s’accorde souvent avec une pédale assez pure et rudimentaire en termes de réglages proposés, plutôt appréciée des jazzmen. Certains verront à juste titre dans la courroie une évocation du style vintage, qui privilégie le silence et la « directivité », sans la sensation extrême du Direct Drive. Actuellement, on retrouve par exemple une courroie pour l’excellente Yamaha FP 8500, un modèle basique et moins onéreux que la Jojo Mayer, qui s’inscrit néanmoins dans la même lignée, avec une belle sensation de légèreté et un silence sans faille. Mais les courroies ne plaisent pas à tout le monde et chacun doit y trouver son compte ! Vintage elle aussi, la Camco garde sa « simple » chaîne et reste très « simpliste » de fonctionnement, avec une réponse rapide sous le pied et un peu de bruit au niveau de la came, dû au frottement de la chaîne. Certes, l’effet ressenti pourra paraître un peu « brut », sans forcément aider ou « accélérer » le mouvement donné, mais elle fait naturellement corps avec le pied en se montrant plus « lourde » que d’autres, tout en offrant une réelle réactivité et pas mal de densité (agréable pour alterner talon posé ou levé). Dans le même esprit vintage, la Ludwig Atlas évoque clairement la légendaire Speedking que jouaient Roy Haynes, John Bonham et tant d’autres. Dans le genre super souple et très facile à utiliser, les premiers prix de chez Tama sont également impeccables et, comme chez DW, il faudra aimer les chaînes, car sur toute la gamme, aucun modèle à courroie n’est proposé. Gibraltar ne rigole pas avec la qualité de ses accessoires, et leurs pédales sont généralement excellentes, tout comme Mapex, qui sort régulièrement des modèles bien placés et “dans la mouvance”. Pearl ou Yamaha font partie des incontournables, les deux fabricants proposant à la fois les chaînes et les courroies, en laissant ainsi à chacun le choix des armes. Mis à part les entrées de gammes et quelques exceptions citées plus haut, la grande majorité des modèles privilégient le modernisme et la technologie. Dans cette mouvance actuelle, le Direct Drive, très apprécié des rockers, a récemment fait une percée remarquée, y compris pour le modèle PDP, économique mais clairement pensé pour le Metal. En règle générale, ce sont les doubles chaînes qui se montrent les plus nombreuses sur le marché.

La tendance
Dès le milieu de gamme, la majeure partie des modèles actuels offrent en effet des capacités bien spécifiques en termes d’ergonomie et d’ajustements, allant des plus rudimentaires aux plus complexes. Les formes et conceptions varient elles aussi, mais courant 2016, quatre pédales se distinguent clairement et sortent actuellement du lot. Dans l’ordre alphabétique, la DW MDD, la Pearl Eliminator Demon, la Perfect Balance de chez Sonor et la Tama Speed Cobra font en effet partie des « stars », avec un point commun dans la légèreté des sensations, la réactivité sous le pied et la rapidité offerte, des vertus actuellement très recherchées par un grand nombre de batteurs. Pensée avant tout pour se montrer souple et rapide, située à mi-chemin entre la pédale traditionnelle et une « Direct-Drive », la DW 9000 continue également de plaire à beaucoup. Certes, la plus technologique et “lookée” du marché reste la DW MDD, qui s’inscrit vraiment comme un must de notre époque. Comme les Axis ou les Trick, ces quatre pédales super sophistiquées affichant un look de Formule 1, hyper soignées dans les moindres détails, offrent des réglages optimaux sous tous les angles possibles. Toujours dans la tendance, mis à part toutes les options autour de la vitesse, on remarque que les fabricants pensent désormais à réellement faciliter l’accroche sur le cercle (qui fut certes parfois long et fastidieux pour les doigts et le dos), et cet outil de pointe se distingue dorénavant des autres accessoires par une housse dédiée, car les batteurs exigeants aiment de plus en plus transporter leur pédale avec eux. La mode privilégie donc l’action la plus directe et rapide, et dans ce domaine, ce sont les Direct Drive qui rencontrent le plus franc succès.

Elles ont la cote…

Revue de détail de quatre modèles plébiscités par les batteurs.

DW MDD
Conçue en grande partie pour les adeptes de Metal, cette pédale incroyable par son avant-gardisme offre tout un tas d’options qu’apprécieront néanmoins tous les utilisateurs (prêts à mettre dans les 600 euros pour une pédale !). En termes d’usinage, on approche la perfection, avec une mention pour la stabilité et le silence. Son côté « compact » et technologique a clairement été poussé au maximum. La semelle en aluminium a été percée pour encore plus de légèreté, le réglage du ressort offre à lui seul un système très pratique, grâce à un tirant facile d’accès, avec un curseur gradué qui aide à la précision du déplacement du bloc coulissant dans un rail. La tête de la batte (interchangeable et équipée de poids amovibles) est montée sur pivot, pour toujours frapper à plat, quelle que soit son inclinaison (réglable elle aussi avec une grande précision), et le système d’axe en Direct Drive (belle mécanique et solidité assurée) affiche une modernité étonnante, pour une réponse puissante et rapide à la fois.
Tête de batte sur pivot, interchangeable et lestée par des petits poids, ressort réglable grâce à un tirant, effet compact poussé un maximum, usinage technologique… la MDD est tout simplement une Formule 1 !
Tête de batte sur pivot, interchangeable et lestée par des petits poids, ressort réglable grâce à un tirant, effet compact poussé un maximum, usinage technologique… la MDD est tout simplement une Formule 1 !

 

Cette pédale qui n’en finit pas de s’améliorer depuis 2009 existe en version polyvalente à chaîne (très nombreux réglages) ou extrême, en Direct Drive. Un must hyper sophistiqué signé Pearl.
Cette pédale qui n’en finit pas de s’améliorer depuis 2009 existe en version polyvalente à chaîne (très nombreux réglages) ou extrême, en Direct Drive. Un must hyper sophistiqué signé Pearl.

 

 

 

Pearl Eliminator Demon
Cette pédale sortie en 2009, qui existait encore cette année en version double chaîne (came plutôt arrondie) ou en Direct Drive (semelle courte uniquement),  vient d’être boostée (vous la verrez bientôt chez vos revendeurs), sous l’appellation “Red Line”. Très inspirée elle aussi de l’Axis, elle dispose d’une facilité d’action étonnante (transmission ultra légère et roulements « Ninja » pour contenter les amateurs de puissance et de réactivité) et de réglages très poussés (semelle convertible de shortboard à longboard pour le modèle à chaîne, angle de la batte, système d’entraînement direct, hauteur de la semelle, blocage « Quick-Lock » du ressort, plots en alu en contact avec votre chaussure…), avec une facilité de fixation et désolidarisation sur le cercle de grosse caisse plébiscité par les utilisateurs.

 

Sonor Jojo Mayer
Au contraire des autres étoiles montantes du marché, la pédale au look futuriste et épuré imaginée par Jojo Mayer évoque clairement la simplicité et le vintage. C’est après avoir essayé de nombreux modèles des années 1940, 50 et 60, que le batteur pédagogue (qui a sorti un DVD phénoménal sur la technique de pied) a mis au point un outil « simple » (il n’y a pas beaucoup de réglages possibles, seulement l’essentiel), à lanière, qui répond en souplesse, en silence et tout en rapidité aux sollicitations de son utilisateur. La semelle toute lisse et arrondie au centre permet en outre de faire glisser le pied pour obtenir plusieurs coups en un seul mouvement. Sa came ronde la classe dans la catégorie des amateurs de pied à plat ou de techniques facilement contrôlables. Cette pédale peut par ailleurs se plier et se transporter en prenant un minimum de place, dans un sac de cymbales, par exemple.
Impressionnante par sa souplesse et sa légèreté, c’est un must en la matière, qui convient en particulier aux amateurs de jazz et de fusion.
Impressionnante par sa souplesse et sa légèreté, c’est un must en la matière, qui convient en particulier aux amateurs de jazz et de fusion.

 

A la fois estampillée rapide et actuelle, cette pédale convient également à une utilisation généraliste, ce qui la place aujourd’hui dans les meilleures ventes sur le marché.
A la fois estampillée rapide et actuelle, cette pédale convient également à une utilisation généraliste, ce qui la place aujourd’hui dans les meilleures ventes sur le marché.
Tama Speed Cobra
Dans cette gamme au ressort boostant le retour de la semelle, il ne faut évidemment pas sous-estimer les mérites de l’Iron Cobra, déclinée en Power Glide (came nerveuse) et Rolling Glide (came arrondie), mais avec la Speed Cobra, Tama a clairement répondu aux attentes des batteurs visant une « Extreme Velocity ». On retrouve un look acier anguleux, une semelle longue et allégée, des axes très soignés et une came à double chaîne pensée pour une polyvalence très appréciable. Son prix reste très bien placé et sa conception répond intelligemment à ce que demande un batteur adepte de solidité, de pérennité et de rapidité. A noter que Tama continue d’amléiorer sans relâche cette valeur sûre comme nous avons pu le constater lors du Namm 2016 : ressort, jonction de la talonnette, batte, cames…

 

Les battes
Il semble incroyable que les batteurs considèrent autant les performances de leurs pédale et aussi peu l’importance vitale de la batte ! Et pourtant, en poursuivant l’analogie avec les baguettes, c’est incroyable à quel point une batte change la sensation, la puissance ou même la vitesse, avant et au moment de l’impact… Sans parler du son obtenu ! Evidemment, lorsqu’on « écrase » systématiquement un boulet de canon sur la peau, ça ne change pas grand-chose, tant on compresse le son, mais pour ceux qui laissent revenir la batte après chaque coup, ou qui souhaitent contrôler les nuances, on parle vraiment de tout un monde qui peut s’ouvrir. Après avoir subi durant des années les battes en feutre et surtout les réversibles, voilà que les fabricants proposent d’autres alternatives. On trouve depuis longtemps du bois, du plexi, du feutre assez gros et dense, du gros molletonné et même du carrément poilu, comme dans les années 1960. Pour le très haut de gamme des “stars” actuelles, les têtes de ces battes affichent un look de plus en plus futuriste (le plus souvent assez plat au niveau de l’impact), avec la possibilité de faire pivoter, et de lester ou délester cet élément qui se balance d’avant en arrière, à l’aide de petits poids amovibles. Il faut pour cela la pédale qui va avec, mais on sent effectivement la différence. En plus des fabricants listés dans ce dossier, qui proposent tous des battes de différentes formes (dont Tama, qui vend des têtes de battes seules), Meinl, Vater ou Vic Firth ont récemment développé de beaux produits, tout comme Danmar, connu des aficionados. Le fabricant Ahead vient quant à lui de sortir un produit formidable, encore assez onéreux, mais voué à se développer. Il consiste à clipser plusieurs types de têtes possibles sur la même tige universelle. De quoi varier les plaisirs entre deux morceaux ou se concocter une petite collection pour viser des sonorités plus ou moins feutrées ou au contraire agressives. Dans tous les cas, ne sous-estimez plus le pouvoir de vos battes !

Mise en page 1

On aime… ou pas :

Chez DW
On aime :
• L’usinage incroyable et l’aboutissement technologique de la MDD (Machined Direct Drive)
• La souplesse et les possibilités de réglages de la 9000
• L’attention portée au moindre détail
• La déclinaison de la semelle Extreme Footboard pour la 9000XF
• La 5000 sans talonnette
• La simplicité de la 6000 proposée sans plaque
• Les modèles de double pédale pour gauchers
On est moins fans de la PDP, clairement destinée aux seuls adeptes de Metal.

Chez Pearl
On aime :
• Les 4 cames interchangeables de la Pearl Eliminator
• La déclinaison de la P830 en premier prix, qui évoque la P3002D. De quoi se faire la main… ou le pied en talon levé, sans se ruiner !
• Les modèles sans talonnette pour une technique exclusive en talon levé (P830 ou P3000D)
• Les deux Eliminator proposées en chaîne (P2000CE) ou en courroie (P2000BE)
• Les deux Eliminator Demon déclinées en double chaîne (P3000C) ou Direct Drive (P3000D), pour deux sensations radicalement différentes, malgré un système de ressort commun.
• La nouvelle Eliminator “Redline” (2016)
• La semelle des Demon
• Les doubles pédales pour gauchers
• Les battes des Demon haut de gamme
On est moins fans des battes réversibles.

Chez Sonor
On aime :
• Le concept global de la pédale Perfect Balance, vintage et futuriste à la fois, conçue pour une vraie  polyvalence, car elle convient à toutes les techniques, avec des sensations « naturelles » et un transport facile.
On est moins fans des autres modèles de la gamme et on a constaté une relative fragilité de la Perfect Balance (mais service après-vente parfait), qui ne bénéficie pas de l’usinage
exemplaire de certaines de ses concurrentes (certes beaucoup plus onéreuses).

Chez Tama
On aime :
• La HP 30, redoutable pour bien commencer sans se ruiner
• Le système “Rolling Glide”, un ressort placé sous la semelle qui vient relancer l’action pour plus de rapidité
• Le parallèle entre les deux séries “Speed” et “Iron” Cobra, avec deux approches bien distinctes et des points communs intéressants
• Les poids pour lester ou pas la tête de la batte
• Le système de démontage “Quick Hook” pour le haut de gamme
• Le modèle double pédale pour gauchers
On est moins fans des battes haut de gamme et il serait idéal d’alléger un peu la semelle de la Camco.

Chez Yamaha 
On aime :
• La “simplicité” de la gamme, avec quasiment la même pédale FP85 ou FP95 déclinée en quatre versions, sans plaque et avec courroie, en double chaîne et avec plaque, en Direct Drive et avec plaque… de quoi bien comparer, sur un même “corps” de pédale et avec le même mécanisme de ressort, les avantages de trois transmissions différentes, avec une chance de préférer la moins onéreuse (environ 60 € de différence  entre la FP8500B et la FP9500D).
• Le modèle de double pédale décliné pour les gauchers
• La solidité constatée dès l’entrée de gamme
On est moins fans du look un peu “eighties” de la gamme.

 

DW 9000 Avec une architecture différente des autres pédales et un ressort nettement rapproché vers le centre, la DW 9000 offre une réponse à la fois souple et légère, tout en gardant un esprit très cadré, comme sur un rail, pour simplifier le travail du batteur. Pour jouer simple et « lourd » ou rapide et léger, selon les nombreux réglages offerts.
DW 9000
Avec une architecture différente des autres pédales et un ressort nettement rapproché vers le centre, la DW 9000 offre une réponse à la fois souple et légère, tout en gardant un esprit très cadré, comme sur un rail, pour simplifier le travail du batteur. Pour jouer simple et « lourd » ou rapide et léger, selon les nombreux réglages offerts.
Pearl Eliminator La star de chez Pearl vient de se voir updater en gardant son point fort : les cames interchangeables.
Pearl Eliminator
La star de chez Pearl vient de se voir updater en gardant son point fort : les cames interchangeables.
Tama Iron Cobra La noire à la came nerveuse a en commun avec la “Speed Cobra” le désormais célèbre ressort sous la semelle. Tout un concept pour privilégier le retour rapide de la semelle.
Tama Iron Cobra
La noire à la came nerveuse a en commun avec la “Speed Cobra” le désormais célèbre ressort sous la semelle. Tout un concept pour privilégier le retour rapide de la semelle.
Yamaha FP8500C Aussi simples qu’intemporelles, les Yamaha gardent le même corps et proposent divers systèmes de transmission. De quoi comparer les sensations !
Yamaha FP8500C
Aussi simples qu’intemporelles, les Yamaha gardent le même corps et proposent divers systèmes de transmission.
De quoi comparer les sensations !

 

Et encore…

L’une est réputée pour son immense gamme d’accessoires (Gibraltar), l’autre pour ses kits et caisses claires au rapport qualité-prix détonnant (Mapex). Les deux ont en commun de proposer des pédales qui ne manquent pas d’atouts.

Mapex propose des produits technologiques, avec un soin particulier apporté au design, comme en témoigne ce modèle Armory, tout de noir vêtu.
Mapex propose des produits technologiques, avec un soin particulier apporté au design, comme en témoigne ce modèle Armory, tout de noir vêtu.
Mapex
Ces dernières années ont propulsé les kits Mapex de façon assez fulgurante, et les pédales n’ont bien entendu pas été laissées de côté. Le fabricant n’a pas poussé les innovations technologiques, mais les concepteurs ont en revanche bien compris que le look était désormais assez important (même si le batteur reste le seul à voir sa pédale, et encore, s’il n’a pas le pied dessus !), et qu’il fallait désormais un minimum, surtout lorsque l’on monte un peu en prix. Pas moins de cinq pédales se partagent la gamme, avec, dans le tiercé gagnant, une Armory lookée en noir (assortie aux autres accessoires), une Raptor Direct Drive très bien placée pour le porte-monnaie, et une Falcon très polyvalente grâce à ses cames interchangeables, avec en sus un contrepoids amovible sur la batte.

 

Gibraltar
Le numéro un de l’accessoire a bien évidemment étudié la question de la simple ou double pédale de grosse caisse avec des modèles plus ou moins inspirés depuis 2000. La Catapulte, qui visait un jeu très pop, avec une action destinée aux coups simples et une batte très large et plate (qui a motivé les autres fabricants à évoluer vers un diamètre moins large), fut clairement un échec commercial. Aujourd’hui, Gibraltar sort des modèles généralistes inspirés, comme l’Intruder (à la semelle allégée), et trois excellentes “entrées de gamme”, les 6711, 5711 et la 4711. Cette dernière, très bien placée sur un plan financier (autour de 50 €), se montre vraiment idéale pour commencer, en offrant aux batteurs le choix entre simple chaîne et courroie (difficile à trouver selon les revendeurs). Mais pour 2016-17, le fabricant a misé sur une nouvelle G Class, dont la batte à contrepoids était déjà très séduisante. Cette nouvelle mouture mettra en vedette une finition noire encore plus classe que « Class », avec une semelle et une plaque en aluminum allégé, un système de fixation hyper pratique et une polyvalence assurée. Il va de soi que la fabrication est impeccable et que les pièces détachées sont très faciles à obtenir pour toute la série.
Si l’on n’a pas les moyens d’acquérir la prochaine G Class, la simple pédale Gibraltar, solide, simplissime, silencieuse est idéale pour débuter sans se ruiner. 
Si l’on n’a pas les moyens d’acquérir la prochaine G Class, la simple pédale Gibraltar, solide, simplissime, silencieuse est idéale pour débuter sans se ruiner.