YAMAHA DRUMS SHOW 2

Yamaha Drums Show 2

Happy Birthday : 50th anniversary !

le plan

En 2015, la première édition de la Yamaha Drums Show, organisée au Plan, à Ris-Orangis, recueillait un franc succès. Cinquantenaire des batteries Yamaha oblige, la deuxième édition de cette manifestation se tiendra au même endroit, le 26 novembre, avec entre autres la participation de Dave Weckl. François Roy, de Yamaha Music Europe, nous en détaille le menu. 

Avant de nous présenter le menu de l’édition 2017, pouvez-vous dresser le bilan de l’édition 2015 ?
L’édition 2015 a été effectivement un grand succès, qui a permis de mettre en valeur des batteurs dans un contexte musical, live, avec d’autres musiciens, en appréciant la variété des styles, le tout dans une ambiance positive. Il faut en effet rappeler le côté très particulier de la période, juste après les attentats du Bataclan, la complexité de la situation, les tensions… et dans ce contexte très spécial, souligner les effets positifs de l’événement, qui a illustré l’envie et le besoin de continuer à vivre, d’aller au concert, d’écouter de la musique. Il y a eu certes, inévitablement, des absents (quelques batteurs de l’étranger qui n’étaient pas venus), mais tous ceux qui étaient présents ont adoré. Nos collègues européens avaient notamment trouvé le lieu super. Lorsqu’il a fallu envisager un événement européen pour les 50 ans des batteries Yamaha, l’idée de reconduire la même approche, dans le même lieu, s’est donc imposée. La carte parisienne est attractive pour la presse, les revendeurs… C’était de toute façon « Paris ou Londres » ! Mais la satisfaction par rapport à l’édition 2015, la réussite sur le plan technique, le son, la qualité du show, ont fait pencher la balance. Cette année, le Plan co-produit l’événement avec nous. Tout le monde est enthousiaste !

Qu’est-ce qui fait de cette salle (le Plan, à Ris-Orangis) le lieu idéal pour une manifestation comme celle-ci ?
D’abord, la proximité de Paris a beaucoup d’avantages. L’accès technique, le RER, le parking sont également des éléments déterminants par rapport à la complexité de la manifestation, puisqu’il va y avoir huit kits différents à gérer ! Enfin, l’envie de s’impliquer et la motivation de l’équipe du Plan est remarquable. Le lieu est réservé pour l’installation, sur trois jours (il n’y a pas d’autres concerts ce week-end-là, du vendredi au dimanche). Il s’agit d’un événement extrêmement valorisant musicalement. Il n’y en a d’ailleurs que trois dans le monde à l’occasion de cet anniversaire : un au Japon, un à L.A. (qui s’est déroulé fin septembre), et cette journée parisienne au Plan. Par rapport à la première édition, toute l’Europe sera représentée en 2017, avec des invités venant d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, mais également de Scandinavie, de Suisse, d’Estonie… Pour la presse, les profs, les revendeurs, c’est une manifestation qui fait date. Le succès de la première édition a facilité l’organisation et l’implication du staff européen.

Quelles seront les figures les plus représentatives de l’édition 2017 ?
Il y aura bien sûr des gens très connus, avec deux énormes noms, Dave Weckl et Dédé Ceccarelli, des valeurs sûres, reconnues par tous pour leur technique et leur sonorité, qui imposent le respect. Mais aussi des gens qui se sont installés dans le monde de la batterie ces dernières années, comme Larnell Lewis (des Snarky Puppy) ou Nicolas Viccaro, dont on peut d’ores et déjà apprécier l’impact et le potentiel. Josh Dion incarne une approche différente, mais complète sur le plan musical, puisqu’il chante et joue du synthé bass de la main droite. Pour ceux qui ne le connaissent pas, une personnalité du rock à découvrir ! On décline également notre approche « multi-style », avec deux batteurs représentatifs de la musique cubaine, le cubain Dafnis Prieto (qui donnera une master-class l’après-midi) et l’espagnol Yoel Paez. On accueillera deux batteuses, Anne Paceo, avec qui on collabore depuis pas mal d’années, et Lucie Antunes, qui s’illustre dans Moodoïd et accompagne Audrey Dana. Dans des créneaux un peu différents, il y aura bien sûr des représentants des musiques « énervées », comme Nicolas Bastos (de Dagoba), qui donnera également une master-class, le Suédois Johan Franzon, qui a fait la tournée 2014 de Scorpions, ou encore “Manard” d’Ultra Vomit, un groupe parodique qui fait un carton en ce moment – un succès mérité vu la qualité de leur spectacle. On retrouvera des gens comme Manu Masko, qui viendra avec une partie du Celtic Social Club (notamment Jimme O’Neill, le leader des Silencers). Romain Joutard et Vincent Bidal, deux habitués des grosses tournées nationales, présenteront leur nouveau projet, un duo piano et batterie, à l’occasion de la sortie de leur premier album : « Bidal Joutard ». Dédé Ceccarelli viendra avec plusieurs musiciens de “Troc” et le chanteur Bastien Picot, tandis que Nicolas Viccaro se produira avec Hyleen, un projet soul/pop en trio avec claviers et guitare/chant. Comme lors de l’édition 2015, deux groupes accompagneront les musiciens (l’un à tendance « soul/jazz », l’autre plus « rock »), avec notamment la présence du bassiste Laurent Vernerey, qui figure au cœur de ce projet.

Une des spécificités de cette manifestation consiste justement à proposer des prestations de batteurs en groupe. Quelles sont les raisons de ce choix ?
Pour moi, passionné de musique (et modeste batteur !), la batterie existe vraiment au sein du groupe. De plus, Yamaha fabrique des batteries, mais aussi tous types d’instruments. De notre point de vue, cette approche est donc tout à fait justifiée. C’est un événement qui dépasse la batterie. On privilégie cette approche, d’autant plus facilement qu’on bénéficie du concours de musiciens de grands talents, qui adorent faire ça. Ça implique une certaine complexité sur le plan technique, mais le lieu et l’équipe technique permettent cette fluidité. On pourra donc applaudir une quarantaine de musiciens, batteurs et non-batteurs à 50/50, Yamaha représentant toutes les familles d’instruments.

Pouvez-vous nous dévoiler quelques-unes des surprises et nouveautés de cette édition 2017 ?
Parmi les nouveautés, on a choisi d’inviter une vraie professionnelle, Louise Ekland, une animatrice télé et radio passionnée de musique, pour présenter l’événement. Par ailleurs, s’il sera toujours possible de prendre son premier cours de batterie sur nos batteries DTX, les visiteurs pourront aussi découvrir une expo historique de 5 kits représentants les 5 décennies de Yamaha Drums. Egalement à découvrir, la Tour Custom 100% Maple, un nouveau modèle qu’on verra quasiment pour la première fois. Autre chose, la présentation d’une nouveauté très importante, une synthèse entre batterie acoustique et batterie électronique, dont le lancement officiel interviendra le 13 novembre. Le public de la Drums Show la découvrira donc en avant-première ! Enfin, on profitera peut-être de l’opportunité de tournées pour réserver au public une ou deux surprises de choix sur scène. Mais là non plus, je n’en dirai pas plus !

Cet événement a-t-il vocation à devenir régulier ? Après 2017, rendez-vous en 2019 ?
La raison principale de cette nouvelle édition tenait avant tout au cinquantenaire des batteries Yamaha. Idéalement, ça pourrait être pas mal de changer de ville européenne, mais la qualité d’accueil au Plan et l’enthousiasme de l’équipe donnent évidemment envie de continuer avec eux. D’autre part, on regrette toujours, à cause des contraintes de temps et de technique, de ne pas pouvoir présenter tous les batteurs qu’on souhaiterait, et notamment, ceux qui avaient participé à la première édition, comme Romain Bachelard, Mathieu Chazarenc, et bien sûr Manu Katché qui en était la tête d’affiche. C’est en tout cas un bel événement, qui réunit des gens vraiment conscients de son côté assez unique et rare, avec une approche très musicale, du jazz au heavy metal, à l’attention de ceux qui aiment vraiment la musique. On a plaisir à faire découvrir de nouvelles personnalités, en recherchant un équilibre entre Internationaux, Français et Européens. Tout cela dans un esprit festif et familial, qui donne vraiment à chacun le sentiment de faire partie d’une « grande famille ».

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